SOLVAY Italie - Suivi de deux dispositifs de télésurveillance microsismique appliqué à la gestion du risque d’effondrement

L’implantation de SOLVAY en Toscane (Italie) remonte au début du XXième siècle. Actuellement, SOLVAY exploite deux concessions de sel. Cette exploitation est réalisée par dissolution au niveau d’un gisement complexe, composé de lentilles situées entre 170 et 300 m de profondeur. La méthode d’exploitation consiste à réaliser un nombre important de forages profonds (environ 40 forages distants de 40 m 2 à 2 et 3 tubages) et, par injection contrôlée d’air et d’eau douce, à extraire la saumure jusqu’à mise en communication des forages. Cette saumure est transportée vers l’usine de SOLVAY Marittimo à Rosignano par pipeline.

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La Société Solvay exploite deux concessions de sel en Toscane (Italie). Cette exploitation est réalisée par dissolution au niveau d'un gisement situé entre 170 et 300 m de profondeur. Pour gérer et prévenir les risques pour le personnel lié aux mouvements de terrain, SOLVAY a confié depuis 2015 à l'INERIS la gestion opérationnelle d'un dispositif de surveillance microsismique basé sur l'infrastructure e.cenaris. Ce dispositif a pour objectif de détecter les zones exploitées en évolution vers la rupture en surface, à l'aide d'indicateurs basés sur l'activité microsismique mesurée.

L’exploitation du gisement induit des mouvements de terrains : des effondrements récurrents, induits par les cavités de dissolution, qui peuvent s’accompagner de glissement de terrain. Ces aléas pourraient créer un problème de sécurité pour le personnel intervenant régulièrement sur le site, au travers des pistes d’accès et de circulation dans les concessions (aux têtes de puits, ouvrages et réseaux).

Pour gérer et prévenir ces risques, SOLVAY a confié en 2015 à l’INERIS la gestion opérationnelle d’un dispositif de surveillance microsismique basé sur l’infrastructure e.cenaris, qui donne la sécurité suffisante pour pouvoir opérer au sein des zones exploitées, le personnel Solvay est protégé. Le dispositif a pour objectif de détecter les zones exploitées en évolution vers la rupture en surface, à l’aide d’indicateurs basés sur l’activité microsismique mesurée.